LES SERPENTS
Salle Louis-Philippe-Poisson (Maison de la Culture de Trois-Rivières)
Texte de MARIE NDIAYE
Mise en scène d’ÉTIENNE BERGERON
Scénographie et musique : Étienne Bergeron
Costumes et accessoires : (À venir)
Éclairages : (À venir)
Avec : Michèle Leblanc, Linda Leblond et Emmie Massicotte.
Madame Diss a fait la route jusqu'à la maison de son fils, perdue dans les maïs, non pas pour assister au feu d'artifice du 14 Juillet, mais bien pour tenter de lui emprunter de l'argent. Cependant, le fils de Madame Diss n'a aucune intention de sortir de la maison, aucune intention non plus de lui permettre d'y pénétrer. Heureusement, Madame Diss a deux belles-filles : France (l’actuelle) et Nancy (l’ex qui est elle aussi en visite). Seules ces dernières ont le droit d'entrer et de sortir de la maison, quoiqu’un nombre limité de fois. Car le fils de Madame Diss, tel un ogre qu’on dirait sorti d’un conte de fées, y veille férocement sur ses enfants, prêt à les dévorer au moindre mécontentement.
Une menace plane toujours dans l’œuvre de Marie NDiaye. Théâtre de la cruauté ou polar inquiétant dans lequel se mêlent barbarie et civilité, Les serpents est tout cela tandis que l’humour et l’humanité surgissent sous les mots ciselés de l’autrice afin de sonder le prisme de l’identité féminine. Elle construit ainsi un univers décalé, entre réalisme et onirisme, où le débordement du verbe mène au combat, au règlement de comptes familial.
Durée : (À venir)
PROGRAMME
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Photos du spectacle
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Dans les médias
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