LES FEMMES DE MOLIÈRE

Salle Anaïs-Allard-Rousseau (Maison de la Culture de Trois-Rivières)

 

Texte de MOLIÈRE
Création et mise en scène de LUC ARSENAULT

Assistance à la mise en scène : Cynthia Paris
Décors, costumes et accessoires : Luc Arsenault
Coiffures : Patrice Visage
Éclairages : Émile Baril-Lefebvre

Avec : Luc Arsenault, Guillaume Clément, Charlie Gélinas, Adamo Ionata, Rollande Lambert, Marie-Andrée Leduc, Myriam Lortie, Luc Martel, Cynthia Paris, Alexandrine Piché-Cyr, Cindy Rousseau, Annye Villemure et Nathalie Whelan.


Pour souligner sa 100e production, le TGP a souhaité revenir au théâtre classique, mais en prenant le pari de réactualiser l’œuvre de Molière en mettant de l’avant sa dimension féministe. Les Femmes de Molière propose ainsi une exploration de la vie de la comédienne Madeleine Béjart par le biais des personnages joués par cette dernière, sous la gouverne du célèbre dramaturge français. En plus d’avoir fondé, en 1643, l’Illustre Théâtre avec ce dernier, elle a en effet été sa compagne pendant plusieurs années et a contribué à la création des principaux rôles féminins de ses comédies.

À travers un collage de scènes clés tirées des plus célèbres pièces de Molière (Les Précieuses ridicules, L’École des maris, Le Mariage forcé, Tartuffe, Le Médecin malgré lui, Georges Dandin, L’Avare, Le Bourgeois gentilhomme, Les Fourberies de Scapin et Les Femmes savantes), il s’agit donc de sortir de l’ombre cette figure féminine méconnue, tout en proposant, par l’entremise des rôles de femmes fortes qu’elle a joués, une réflexion sur l’amour, les relations père-fille, le couple, le mariage – et plus largement les carcans qui restreignent les femmes dans nos sociétés patriarcales, et ce, encore aujourd’hui.

Durée : 1h40, sans entracte

PROGRAMME
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Photos du spectacle

Crédit photo : Mario Groleau
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Dans les médias

« Depuis jeudi soir, […] Molière renaît entouré de ses femmes. Une 100e production pour le Théâtre des Gens de la place (TGP), qui part la saison en grandes pompes. […] Luc Arsenault a, d’une façon très douée, su mettre en scène plusieurs extraits des meilleures pièces de Molière présentées par sa troupe entre 1643 et 1672. […] Il s’y trouve de très grands talents dans cette distribution. Tous sont touchants et crédibles dans leurs rôles. […] J’ai quand même eu un petit faible pour un trio extraordinaire : Nathalie Whelan (Madeleine Béjart) qui tient la pièce sur ses épaules, Adamo Ionata (Du Croisy) et Marie-Andrée Leduc (Mlle De Brie). J’y ai découvert un superbe La Grange en Guillaume Clément et une magnifique Mlle Beauval en Myriam Lortie. […] Comme à l’époque, une paire de gros rideaux de velours rouge était fermée à notre entrée en salle. Déjà très prometteur! À leur ouverture, nous découvrons un somptueux décor illustrant le petit théâtre de l’époque. […] Le tout dans une sobriété qui fonctionne. Les costumes […] des personnages donnent un ton neutre, élégant et lumineux à la fois […]. Accessoires bien pensés aussi dans une mise en scène proposant un magnifique ballet partout sur la scène […]. »
 Éliane Proteau, Trifluviennement vôtre, 27 septembre 2025

« Nous pouvons seulement imaginer le défi que cela représente d’être un acteur qui joue un acteur. Les comédiens ont dû porter plusieurs chapeaux, changer leur voix et leur façon d’être à plusieurs reprises durant la pièce. Il faut particulièrement souligner les performances de Adamo Ionata et Marie-Andrée Leduc, qui ont volé plusieurs rires à l’auditoire. Évidemment, tous les acteurs étaient incroyables, usant habilement de leur corps et de leur voix. […] Les Femmes de Molière a su faire rire et réagir son public tout au long. Les spectateurs étaient visiblement pendus aux lèvres des comédiens. »
 Anaïs Gendron, Zone Campus, 26 septembre 2025

« Les Femmes de Molière présente l’évolution de la troupe de Molière, l’Illustre Théâtre, à travers plusieurs de ses pièces les plus marquantes. Le spectateur va suivre la troupe principalement lors de ses répétitions de pièces comme Les Précieuses ridicules, Le Tartuffe, L’Avare, Le Bourgeois gentilhomme et Les Fourberies de Scapin. […] C’était un pari risqué que de faire un tel collage de textes. […] Toutefois, le rythme de la pièce s’installe rapidement et on se laisse facilement prendre au jeu. Il y a beaucoup à apprécier : la maîtrise des comédiennes et des comédiens, qui se sont bien approprié les textes, leur jeu autour des répétitions et le plaisir que ce groupe semble avoir à jouer ensemble. […] Et, surtout, on rit de bon cœur! […] L’écriture de Luc Arsenault et le jeu de Nathalie Whelan rendent particulièrement sympathique le personnage de Madeleine Béjart, qui est réellement le centre de cette pièce. Une femme rayonnante, appréciée de ses semblables, sans qui, très probablement, Molière n’aurait été Molière... L’objectif du metteur en scène était d’ailleurs aussi de relever la manière dont le dramaturge français a su mettre en valeur les femmes, quitte à ridiculiser un peu les hommes. Une façon originale de voir l’œuvre de Molière, plus de deux siècles avant l’apparition du concept de féminisme. […] En résumé, on peut dire que le pari est réussi et que l’on soit familier ou non avec l’oeuvre du dramaturge français, on passe un très bon moment avec la compagnie du TGP et cette 100e production. »
 Matthieu Max-Gessler, Le Nouvelliste, 26 septembre 2025

« Ce spectacle, c’est presque une incursion dans les coulisses de Molière. Comme comédien·nes, on a à la fois la chance d’interpréter des personnes qui ont réellement existé, qui étaient les comédien·nes de la troupe de l’Illustre Théâtre de Molière, mais aussi ses personnages à travers différents extraits de ses pièces cultes où, en général, les femmes étaient beaucoup mises de l’avant. Donc, pour nous, c’est vraiment un grand plaisir de pouvoir jouer cet espèce de double rôle. Pour le public, en plus d'assister à un collage de textes du dramaturge, c’est la chance de pouvoir voir comment ça se passait, les répétitions avec Molière. Parce que lui et ses comédien·nes répétaient ensemble, c’était des ami·es qui se connaissaient bien. […] On trouvait que de rendre hommage à Molière, aux femmes de Molière [de cette façon], ça ouvrait bien la saison 2025-2026, pour une 100e pièce, d’autant plus que c’est une création inédite, et ça, on en a de plus en plus au Théâtre des Gens de la Place ces dernières années, et on est fiers de ça. »
 Cindy Rousseau, en entrevue avec Patrick Evans, Toujours le matin, ICI Première, 23 septembre 2025